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Dans les élevages professionnels, les maladies sont souvent dues au grand nombre d’animaux présents.
En élevage amateur, les problèmes viennent généralement de mauvaises pratiques d’élevage.
Des locaux inadaptés
Le poulailler conçus au départ devient vite trop petit pour diverses raisons, on se retrouve très vite ave un nombre de volailles déraisonnable. La table, le dortoir ou les pondoirs seront surpeuplés et les problèmes apparaissent en termes d’hygiène et de repos nécessaire.
Le parasitisme et la transmission des agents pathogènes se multiplient et fragilisent les animaux, les poules deviennent plus sensibles aux agressions virales et bactériennes.
La compétition pour arriver à l’auge sera néfaste pour les animaux les plus faibles qui auront des difficultés pour se nourrir correctement. Il y aura automatiquement répercussion sur la ponte et la santé.
Il sera donc conseillé de réaliser une construction saine et suffisamment vaste : prévoir au moins 30cm de perchoir par poule, 1m2 pour trois poules voir plus s’il comprend l’espace pour se nourrir. Le pondoir de 35cm x 35cm convient pour trois poules, il sera situé dans le coin le plus calme et le plus sombre de la construction.
Manque d’hygiène et de soins
Il n’est pas rare de rencontrer des litières souillées à plus de 50%, des mangeoires et abreuvoirs remplis de fientes, de même que les nids. Les germes se développent rapidement dans les restes de nourriture et d’eau qui n’ont pas été éliminés.
Le stress, la fatigue et la diminution des défenses immunitaires ouvrent la porte à toutes sortes de parasites et d’organismes pathogènes.
Il est conseillé de nettoyer le poulailler toutes les semaines surtout en période humide, changer les litières et les nids et poudrez avec de la terre de diatomée pour lutter contre les poux rouges.
Enlevez et renouveler systématiquement la nourriture et l’eau non consommée et conserver la nourriture dans des récipients fermés à l’abri des rongeurs.
Un parcours trop petit
Il est beaucoup trop fréquent de rencontrer des volailles dans un espace trop petit, sans herbe, chargé de déjections. Le parcours et un endroit de délassement où les volailles peuvent gratter et picorer mais surtout une aire ou elles se nourrissent en y trouvant l’herbe, les insectes et les nutriments indispensables à leur équilibre alimentaire.
Une charge parasitaire importante du terrain favorise un parasitisme interne comme les vers et coccidies et externe tels que les poux et la gale. Ceci provoque une baisse des défenses immunitaires et ouvre la porte à toutes sortes d’infections.
Il sera conseillé pour un bien être optimal, de prévoir un parcours enherbé de 20m2 par poule.
Alimentation pas assez variée
Une ration unique est toujours insuffisante ; elle provoque des carences qui entraînent une baisse des défenses immunitaires, une production d’œufs très faible, le plumage des animaux devient triste.
Il est conseillé de proposer un menu varié, les aliments composés que l’on trouve dans le commerce peuvent être suffisants. L’apport de restes de repas ou de déchets de cuisines sera toujours très apprécié. Il est souhaitable de leur offrir périodiquement une cure de compléments vitaminés, apport d’éléments minéraux, vermifuge que vous trouverez dans le commerce (CHICK’A).